EIBF REJOICES AT THE APPOINTMENT OF NEW FRENCH MINISTER FOR CULTURE, FRANCOISE NYSSEN

EIBF Rejoices

EIBF is very happy to join its French Members in their warm congratulations to Françoise Nyssen, appointed Minister for Culture by President Emmanuel Macron. Not only is she  a committed and successful quality publisher, but also a strong supporter of independent bookshops who has always advocated for the  dissemination of  culture to the benefit of all.

Read below the SLF’s press release (in French):

18 mai 2017

COMMUNIQUÉ DU SYNDICAT DE LA LIBRAIRIE FRANÇAISE

Le Syndicat de la librairie française salue très chaleureusement la nomination de Françoise Nyssen au poste de Ministre de la Culture.​​​​​​​

A la tête de l’une des plus prestigieuses maisons d’édition françaises et de plusieurs librairies, Françoise Nyssen a toujours eu à cœur de promouvoir une littérature exigeante, ouverte sur les enjeux du monde actuel et sur les autres cultures. Elle a constamment été, aux côtés des libraires indépendants, une partenaire, une complice, avec le souci partagé de porter la création, la pensée et le débat auprès du plus grand nombre.

En tant que ministre de la Culture, Françoise Nyssen portera haut les valeurs irréductibles propres à la culture, à savoir une certaine conception de la liberté, de la diversité, de l’épanouissement individuel et de la solidarité. Les libraires savent que, fidèlement à cet esprit, ils pourront compter sur elle pour renforcer la politique publique en faveur du développement des librairies et de la diffusion de l’édition de création.

Contact SLF :
Guillaume Husson (g.husson@syndicat-librairie.fr ; 01 53 62 23 10)

Press Release by SLF, the French Indie Booksellers Association advocating for fair business competition with Amazon

SLF
Publié le 26/09/2013 par La Rédaction

En cumulant la gratuité des frais de port, sans minimum d’achat, pour l’achat des livres sur son site, et un rabais systématique de 5%, Amazon finance, grâce à l’évasion fiscale qu’il pratique à grande échelle, une politique de« dumping » visant à étrangler ses concurrents, à contourner le prix unique du livre et à bâtir un monopole qui lui permettra dans quelques années d’imposer ses conditions aux éditeurs et de relever ses prix.

Face à cette concurrence déloyale, les libraires soutiennent les positions exprimées par la ministre de la Culture et de la Communication et de nombreux députés de la majorité comme de l’opposition afin de rééquilibrer la concurrence entre la vente en ligne et la vente physique de livres. Ils souhaitent qu’une mesure encadrant la facturation des frais de port sur Internet soit rapidement adoptée par le Parlement.

1/ offrir les frais de port, c’est vendre à perte pour tuer la concurrence et détenir un monopole des ventes

En 2012, les frais de port ont représenté pour Amazon, au niveau international et pour l’ensemble des produits un coût de 5,1 milliards de dollars (source : cf. infra). Sur ce coût global, les frais de port refacturés aux clients n’ont représenté que 2,3 milliards de dollars, soit une perte de plus de 2,8 milliards de dollarsLes projections pour 2013 laissent supposer que cette perte dépassera les 3 milliards de dollars. Quand l’on sait que le résultat global dégagé par Amazon était négatif en 2012 (-39 millions de dollars), on mesure combien la gratuité des frais de port correspond à une stratégie de « dumping »qui s’appuie sur les économies réalisées grâce à l’évasion fiscale, d’une part, et sur une capitalisation boursière sans égale, d’autre part. C’est une position de domination absolue sur le marché de la distribution que recherche Amazon à travers cette stratégie. Cette stratégie a déjà fait des victimes : la chaîne Borders aux États-Unis, Virgin en France.

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Source : rapport annuel d’Amazon 2012 – http://www.annualreports.com/Company/1755

A l’exception de Fnac.com, challenger d’Amazon en France, aucun libraire ni aucune chaîne ne pratique la gratuité des frais de port dès le 1er euro, tout simplement parce que cette pratique est financièrement intenable économiquement (cf. infra).

Le « dumping » d’Amazon est aggravé par le cumul de la gratuité des frais de port sans minimum d’achat et du rabais de 5% sur le prix des livres que même la FNAC a supprimé dans ses magasins tant son coût était rédhibitoire.

2/ Amazon finance ses pertes grâce à l’évasion fiscale, c’est-à-dire sur le dos des contribuables français

En France, Amazon est sous le coup d’un redressement fiscal de 200 millions d’euros concernant la période 2006-2010, la quasi-totalité de son chiffre d’affaires réalisé dans notre pays étant déclaré au Luxembourg (voir rapport su Sénat[1]). En intégrant les années 2011, 2012 et 2013, l’impact financier de l’évasion fiscale mise en place par Amazon est estimé à près d’un demi-milliard d’euros. Amazon est également sous le coup de procédures fiscales au Japon, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Chine et même au Luxembourg.

Au final, ce sont les contribuables de France et d’ailleurs qui financent la gratuité des frais de port. Ce que les clients d’Amazon gagnent en frais de port, ils le perdent en impôts !

3/ gratuité des frais de port pour le livre mais pas pour les autres produits ou pas dans les autres pays, cherchez l’erreur…

En France, Amazon réserve au livre, ainsi qu’aux chaussures et aux vêtements, la gratuité des frais de port sans minimum d’achat[2]. Pour les centaines d’autres catégories de produits, la gratuité n’est offerte qu’à partir de 15 € d’achat ou en contrepartie d’un forfait annuel de 49 €.

Au niveau international et à l’exception du Royaume-Uni, Amazon n’offre les frais de port sans minimum d’achat que dans les pays dans lesquels s’applique un prix unique du livre (France, Allemagne, Autriche, Espagne, Pays-Bas, Japon…). Dans des pays sans prix unique du livre (États-Unis, Canada, Suède, Finlande, Australie…), les frais de port pour les commandes de livres sont payants jusqu’à un certain montant d’achat (25$ aux États-Unis). Ces pratiques attestent que la gratuité des frais de port, telle que pratiquée par Amazon en France, vise bien à contourner le prix unique du livre en offrant un rabais supérieur aux 5% autorisés par la loi.

4/ Amazon ne crée pas d’emplois, il en détruit

Amazon dispose aujourd’hui de quatre plateformes logistiques en France et prétend, à grand renfort de communication, créer des milliers d’emplois. En réalité, ce sont uniquement quelques centaines d’emplois permanents de manutentionnaires qui ont été créés, les autres recrutements correspondant à des intérimaires embauchés lors du pic d’activité de la fin de l’année. Les conditions sociales au sein de ces entrepôts sont de plus en plus dénoncées par les salariés, d’où plusieurs grèves récentes en Allemagne et en France. Le livre« En Amazonie, infiltré dans le meilleur des mondes » (par Jean-Baptiste Malet à Fayard 2013) confirme le caractère précaire et dégradant des conditions de travail imposées par Amazon à son personnel.

En comparaison, la vente de livres dans les commerces physiques génère en France plus de 20 000 emplois qualifiés dont 14 000 dans les seules librairies indépendantes (rapport de branche 2011 I+C). A proportions égales, la librairie indépendante génère 18 fois plus d’emplois que la vente en ligne [3] ! En captant à son profit, par des pratiques déloyales, la vente de livres sur Internet, seul le circuit de diffusion du livre en expansion aujourd’hui, Amazon détruit des emplois dans les librairies physiques et fragilise des entreprises qui contribuent à la richesse de la création éditoriale ainsi qu’à la vie culturelle et économique locale.

5/ les librairies indépendantes et Internet

Plus de 500 librairies françaises ont investi pour offrir à leurs clients la possibilité d’acheter et/ou de réserver leurs livres sur Internet en complément des achats en magasin. Certains libraires ont développé leur propre site (Mollat, Ombres blanches, Sauramps, Gibert Joseph, Dialogues, Procure…), d’autres s’appuient sur des plates-formes collectives (Leslibraires.fr, Placedeslibraires.fr, Lalibrairie.com, Librest.com…) ou sur leur réseau de librairies (Chapitre.com, Decitre.fr, Gibertjoseph.com…). Si les librairies ne disposent pas des capacités logistiques et financières suffisantes pour rivaliser avec Amazon, cette présence sur Internet leur permet d’offrir un service supplémentaire à leurs clients. Cette activité peut en outre représenter jusqu’à 6% du chiffre d’affaires des librairies, ce qui leur permet de compenser l’érosion de leurs ventes en magasin ou aux collectivités.

Néanmoins, les pratiques prédatrices d’Amazon freinent considérablement le développement de la vente en ligne dans les librairies et les chaînes de librairies. Les librairies étant parmi les commerces de détail les moins rentables[4], elles ne peuvent rivaliser avec les pratiques de dumping d’Amazon. A titre d’exemple, les frais de port représentent entre 15 % et 18 % du chiffre d’affaires réalisé sur Internet par les libraires indépendants alors même que ceux-ci n’offrent la gratuité des frais de port qu’à partir d’un montant minimal d’achat (de 25 à 35 € en règle générale). En cumulant ces coûts avec le rabais de 5%, c’est donc près d’un quart de la marge du libraire qui est amputée, ce qui est insupportable lorsque l’on sait que le résultat net moyen des librairies est aujourd’hui inférieur à 1% (source : étude Xerfi ; cf. supra).

[1]« s’agissant de la TVA sur les services électroniques, l’étude commandée en 2009 par la commission des finances au cabinet Greenwich consulting avait évalué à 300 millions d’euros la perte de recette fiscale engendrée en 2008 pour la France, et près de 600 millions d’euros pour 2014 ;

– s’agissant de l’impôt sur les sociétés, le Conseil national du numérique (CNNum), créé le 27 avril 2011, estime que« les revenus générés par quatre de ces acteurs (Google, iTunes, Amazon et Facebook) oscilleraient entre 2,5 et 3 milliards d’euros en France », et que ceux-ci « acquittent en moyenne 4 millions d’euros par an au titre de l’impôt sur les sociétés alors qu’ils pourraient être, si on appliquait le régime français, redevables d’environ 500 millions d’euros ». http://www.senat.fr/rap/r11-614/r11-6145.html#toc65

[2] http://www.amazon.fr/gp/help/customer/display.html/ref=hp_gw_tdl/?nodeId=548566

[3] Selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD), le commerce en ligne représente, tous produits et services confondus, un chiffre d’affaires de 45 milliards d’euros pour 50 000 emplois directs (informations disponibles sur le site de la FEVAD : http://www.fevad.com). A titre de comparaison, la librairie indépendante (hors chaînes et grande distribution) représente 14 000 emplois pour 1M€ de chiffre d’affaires.

[4] source : Xerfi pour SLF / MCC à SLL 2013 à étude sur la situation économique et financière des librairies indépendantes – http://www.syndicat-librairie.fr/fr/etudes

JEAN-LUC TREUTENAERE APPOINTED EIBF CO-PRESIDENT FOR A SECOND MANDATE

Jean-Luc

The European and International Booksellers Federation – EIBF – is delighted to announce that its former co-President, Jean-Luc Treutenaere, has been appointed for a second mandate starting as of mid-May.

Jean-Luc Treutenaere initially stepped down from his role of co-President at the end of January 2018.  Due to new circumstances, he has accepted with enthusiasm to keep an active role in EIBF governance and has recently been re-elected as President of the Syndicat des distributeurs de loisirs culturels (SDLC)

Elected as EIBF co-President for the first time in 2014, Jean-Luc Treutenaere co-led EIBF for the past three years with his fellow co-President Fabian Paagman (Paagman Boekhandels, The Hague). Together, they successfully led EIBF at a time when the bookselling industry has had – again and again – to prove its relevance, in the face of competition from global retailers and the abundance of cultural offers. Having now been elected for a second mandate, he will keep working in partnership with Fabian Paagman to represent booksellers’ interests and make their voice heard internationally.

Fabian Paagman said: “I am delighted to be able to work in partnership with Jean-Luc again. His expertise and long career in bookselling can only be beneficial for EIBF. It is a great asset for our leadership to have someone who will represent booksellers and their interests with such commitment. I am very much looking forward to this renewed collaboration which is a real added value to our Federation.

Jean-Luc Treutenaere added: “It’s a real pleasure and a great privilege to have been appointed as EIBF co-President for a second mandate. Taking on the job of representing booksellers and their interests before the different actors on the political stage is not only thrilling it is also fascinating.”

EIBF & SDLC WARMLY WELCOME THE APPOINTMENT OF FRANCOISE NYSSEN AS FRENCH MINISTER FOR CULTURE

EIBF

Françoise Nyssen,  in charge of one of the most prestigious French publishing houses has been able to prove that  a policy of editorial quality pays off and is the best option for achieving both popular & economic success.  “We are delighted that this female entrepreneur, deeply rooted in reality and in issues at stake in the book sector will be leading cultural policies in the next years” said SDLC

Read below the SDLC’s press release: 

Le syndicat des distributeurs de loisirs culturels accueille très favorablement la nomination de Françoise Nyssen au poste de Ministre de la Culture.

Françoise Nyssen, à la tête d’une des plus prestigieuses maisons d’édition française, a su prouver qu’une politique de qualité éditoriale était la meilleure option pour rencontrer à la fois un succès populaire et une réussite économique. Nous nous réjouissons qu’une cheffe d’entreprise, résolument ancrée dans la réalité et au cœur des enjeux qui vont définir le futur de la filière du livre, soit à la manœuvre pour les prochaines années.

Fermement ancré dans la filière du livre, aux côtés des libraires, des éditeurs et des bibliothécaires, résolument orienté vers l’Europe, le SDLC saura contribuer à la résolution de ces problématiques : préservation du Copyright, interopérabilité des systèmes de lecture numérique, prêt et abonnement numérique, géo-blocage, accès au livre et à la lecture, entre autres.

Contact SDLC :

Jean Luc Treutenaere (jl.treutenaere@syndicat-sdlc.fr)

French Booksellers strongly support the law on book delivery costs

French Booksellers

L’Assemblée nationale a adopté aujourd’hui une loi visant à encadrer les conditions de la vente à distance de livres. Cette loi, qui doit maintenant être examinée par le Sénat, complétera la loi du 10 août 1981 sur le prix unique du livre.

Les députés de la majorité, ceux de l’opposition, ainsi que le gouvernement, par la voix d’Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, ont été unanimes à considérer que le cumul de la gratuité des frais de port sans minimum d’achat et du rabais systématique de 5% sur le prix du livre représentait une stratégie de « dumping » visant à assurer aux acteurs les plus puissants de la vente en ligne de livres une position hégémonique sur ce marché et à contourner le prix unique du livre.
Le SLF lutte depuis de nombreuses années contre de telles pratiques qui freinent le développement des ventes en ligne par les libraires indépendants. Il considère que l’adoption de cette loi, en exigeant que le service supplémentaire que constitue le port à domicile entraîne un coût additionnel, va permettre de fixer des conditions de concurrence plus équitables.
Dans le prolongement de son communiqué du 26 septembre (http://www.syndicat-librairie.fr), le SLF rappelle que :

  • La politique de « dumping » d’Amazon est financée par l’évasion fiscale : sur les dernières années, ce n’est pas moins d’un demi-milliard d’euros qu’Amazon devrait à l’Etat français ;
  • La gratuité des frais de port est un contournement du prix unique du livre ;
  • La politique d’Amazon est au final nuisible aux consommateurs et aux lecteurs :
  • Ce sont les consommateurs français et les entreprises implantées en France qui financent, par leurs impôts, l’évasion fiscale d’Amazon. Ce que les consommateurs gagnent en frais de port, ils le perdent en impôts.
  • Le « dumping » d’aujourd’hui, ce sont les prix chers de demain. Une fois qu’Amazon détiendra un monopole des ventes sur Internet, il imposera ses conditions commerciales aux éditeurs et relèvera ses prix.
  • Les librairies de proximité, fragilisées par les pratiques d’Amazon, sont indispensables à la vitalité de la création éditoriale et à celle des villes et des quartiers. Les lecteurs doivent pouvoir continuer à bénéficier d’un large choix de types de commerces pour acheter leurs livres ;
  • Amazon cible son combat contre les librairies. Sinon, pourquoi Amazon, qui se dit soucieux de l’intérêt des consommateurs, n’offre-t-il la gratuité des frais de port sans minimum d’achat que sur le livre ?
  • Les libraires sont de gros vendeurs de livres de fonds de catalogues. Ils ne se limitent pas à la vente de nouveautés et sont donc frappés de plein fouet par la concurrence déloyale d’Amazon. Les titres de plus d’un an représentent 83 % des titres vendus par les librairies et plus de la moitié de leur chiffre d’affaires. Les titres de plus de 5 ans représentent quant à eux 40 % des titres vendus.

Cette nouvelle loi vient compléter le plan en faveur des librairies engagé et mis en oeuvre actuellement par la ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti. Ce plan, détaillé lors des Rencontres nationales de la librairie organisées les 2 et 3 juin derniers à Bordeaux par le SLF, comprend la baisse de la TVA sur le livre, la mise en place de nouveaux dispositifs de soutien en faveur des librairies indépendantes, financés à hauteur de 11 M€ par des fonds publics et à hauteur de 7 M€ par les éditeurs, ainsi qu’un renforcement du prix unique du livre par l’encadrement de la vente sur Internet et la création d’un médiateur du livre. Par cette mobilisation inédite auprès des libraires indépendants, le gouvernement a considérablement renforcé la politique publique en faveur de la création et de la lecture.

Contact SLF : Guillaume HUSSON
Tél. : 01 53 62 23 10
g.husson@syndicat-librairie.fr

UK SOCIALIST BOOKSHOP ATTACKED BY FAR-RIGHT PROTESTERS: EIBF FULLY SUPPORTS THE BOOKSELLERS ASSOCIATION OF THE UK & IRELAND STATEMENT

Bookshop

Last Sunday, far-right protesters attacked Bookmarks Bookshop, UK largest socialist bookshop, located in Bloomsbury Street. EIBF deplores that such acts of violence be perpetrated and fully supports the Booksellers Association of the UK & Ireland statement:

The Booksellers Association, and booksellers across the UK and Ireland, stand in support of the staff and  managers at Bookmarks Bookshop in central London, which was attacked by a far-right mob on Saturday  evening. Bookshops are, as Philip Pullman memorably put it last year ‘lantern-bearers of civilisation’ and it’s appalling and shocking that this attack has happened now, at a point where we need bookshops, and all they stand for, more than ever.

Bookshops should be safe spaces, and are very often the refuge of the oppressed, the fearful and those looking for guidance at difficult times; they are special places for so many reasons, and should never find themselves on the receiving end of hate-filled, violent outpouring.  They are also the locus for community, and we know that the bookselling community itself has already rallied round Bookmarks on social media, pledging support and expressing outrage at what has happened.  Added to the cowardly attack earlier this year on Gay’s the Word Bookshop, also in central London, these attacks are a worrying sign of growing polarization and intolerance in our society, and we must do all we can to stem it. Bookshops will continue to stand as places for the free exchange of ideas, where all are welcome.”

The bookshop has published a press release on its Facebook page and will be holding a solidarity event in the shop on Saturday 11 August.

Click here to read the BA UK & Ireland press release

Click here to read the Guardian article

Press Release of B.A. UK & Ireland on DRM

Press Release of B.A. UK & Ireland on DRM

Also see http://www.futurebook.net/content/digital-rights-monopoly

The Booksellers Association has spoken out on the issue of e-books, DRM and a healthy marketplace, following the launch of a lawsuit by independent booksellers in the US.

Three US independents have launched a case against Amazon and the six major publishers, claiming the use of DRM on the publishers’ e-books is specifically designed to limit the use of digital content to Kindle devices.

“The vast majority of readers who wish to read an e-book published by the Big Six will purchase the e-book from Amazon,” the filing stated, calling it “unreasonable restraint of trade and commerce in the market for e-books”.

Syd Davies, BA Head of Trade & Industry, said bookshops must have the ability to compete fairly both in physical bookshops and online, but that the BA was pushing for interoperability on e-books rather than challenging DRM itself.

“Customers value the wide range of services high street booksellers provide: they can only continue to do so if bookshops have the ability to compete fairly, both in physical bookshops and online,” he said. “This fairness of competition must include the ability to buy e-books in any format consumers wish and then be able to read that e-book on any device they wish. ‘Interoperability’ is essential to ensure not only freedom of choice now but will also help consumers upgrading to new electronic products in the future.”

Kindle owners have no choice in online retail channels, and if they want to buy an e-book from a bookshop or a website other than Amazon, they are unable to read it on their device, Davies pointed out. “The BA believes that pushing for interoperability, rather than challenging DRM, is the way forward for booksellers,” he said. “Accordingly the BA has held meetings both here in the UK with the OFT and with the European Commission, in conjunction with other bookseller associations in the European Booksellers Federation, and
we are continuing to press the issue.”

Davies said the BA believed it was good for consumers to have lots of different booksellers competing against one another in a marketplace that offered choice, and would be “watching the US case, announced today, with interest”.

– See more at: http://www.thebookseller.com/news/ba-speaks-out-drm.html#sthash.rDUjeEPe.dpuf.

Press Release from our member in the UK and Ireland

Press Release from our member in the UK and Ireland

High street bookshops need help from the government if their presence there is to continue, the c.e.o. of the Booksellers Association has said.

Tim Godfray called on the government to give rate relief to businesses with a cultural and educational value to maintain independent bookshops on high streets and protect “the wellbeing of society”. He also called on publishers to do more to support bricks and mortar booksellers.

Godfray’s remarks come after the BA found overall membership numbers had declined by 20% in the last six years, from 4,495 in June 2006 to 3,683 in June 2011, with independent bookshop membership falling even further by 26%, from 1,483 in June 2006 to 1,099 in June 2011.

In a statement, Godfray said: “At a time when literacy is an issue and libraries are under threat from government cuts, we need to build a coalition of publishers, government and consumers to provide opportunities for the passionate and creative entrepreneurs who run bookshops on our high streets to thrive.

“What is clear from surveying our members is the considerable influence local and national government and our competition authorities have on the high street retailer. There is a lot of talk about putting the high street first, but far more action is needed. Rate relief for businesses with a cultural and educational value would be welcome.”

He added the issue affected wider society, not just BA members, because maintaining bookshops high streets is vital to literacy, the future economic prosperity of UK plc and “the cultural health of our nation.” He said: “There is plenty that can be done but it needs to be done now if we are to maintain bookshops on our high streets and protect the significant impact they have on the wellbeing of local society the UK. We will be making representations in the next few months to the appropriate bodies, and are also providing our members with posters for shop windows.”

The BA recently surveyed its members in August about concerns local and national government could address and the top three issues cited were rates (29%), parking (28%) and planning (13%).

Godfray told The Bookseller the BA had decided to speak out now after finding out its “stark” membership figures. He said: “For us, the membership figures were really worrying and disturbing and we took the view it was incumbent on us to take action about the situation we find ourselves in.”

However, while Godfray said in the BA statement that action was needed to maintain bookshops on the high street, the sector was not at fatal risk. He told The Bookseller: “While the figures are despairing, we are not saying bookshops will not survive, we would never say that.”

The BA would also like to see more free or lower cost parking in town centres to encourage customers to use the shops there along with better planning of town centres, so that shops are not allowed to become vacant and community centres become “like ghost towns.” Godfray said: “So many of our members are despairing about the difficulty that customers have in parking and getting near to their shops.”

The organisation has been in talks with publishers to look at better ways of supporting high street retailers but Godfray refused to elaborate on details. However, he said: “Fewer bookshops equals fewer sales for authors, publishers and for booksellers. We have been working closely with publishers and it is certainly clear that they are generally really concerned about the pressure bookshops are under and many are considering ways they can give bookshops greater support.”

Jane Streeter, owner of The Bookcase in Lowdham and president of the BA, said the decline in bookshop numbers is not inevitable. She said: “Booksellers are already at the heart of their communities, key parts of their local high streets, and are undertaking positive and innovative work across the country to make their shops the best places to browse and discover new books.

“However, if we don’t make a real and concerted effort now, then the economics for high street booksellers simply won’t add up. We need to see a real commitment from publishers and government to offer opportunities to booksellers so we can keep our place on the high street, and keep our high streets diverse and innovative work across the country to make their shops the best places to browse and discover new books.”


Booksellers are key to the ecosystem of books, says Hazel Broadfoot, President of the Booksellers Association of the UK and Ireland

Hazel Broadfoot, President of the Booksellers Association of the UK and Ireland (BA) and owner-manager of Village Books in Dulwich, has kindly shared with us her speech presented at this year's BA Conference on 31 October 2022. Read her inspirational words below.

 

Hello everybody. I’m Hazel Broadfoot and I’m the owner/manager of Village Books in Dulwich. Since April this year it’s been my privilege to be President of the BA. My first experience of bookselling was a holiday job in a local bookshop while I was a student. I knew immediately that I had found my tribe and I’ve been a bookseller ever since. I joined Waterstone’s in its infancy, setting up shops in Edinburgh, and Glasgow, before moving south to work in London branches and to serve on the board. I desperately missed shop-floor bookselling: buying Village Books was an irresistible opportunity and I love going to work in it just as much today as I did when I first bought it.

At last year’s conference, the outgoing President of the BA, Andy Rossiter, stood where I am standing now and reflected on his two years as ‘The Covid President’. I may have breathed a sigh of relief that someone before me had taken that mantle… The prospect of turning the page on Covid, lockdowns, social distancing; the impact on all of our bookselling businesses, was a tempting one. We hadn’t yet fully turned the corner but it was within sight

And when we turned that corner… Never has that supposed Chinese Curse – ‘may you live in interesting times’ – felt more apposite

And yet, here we all are. In the room and online. The biggest self-help group that I know of. The community of booksellers; planning this autumn, planning next year, planning our legacies

And we’re joined by our colleagues from publishing; from sales, marketing and publicity. And by some wonderful authors – all here and keen to support booksellers as a keynote species…

Booksellers are key to the ecosystem of books. Booksellers are the pollinators for new authors; the oxygenators of creativity; the hummingbirds of their communities.

We are more than the sum of our parts; in our own bookshops, as a species as a whole, in our communities and in the contribution we make to breaking out new and undiscovered talent

We punch above our weight and are respected for doing so.

But we need support. We largely weathered the Covid Storm but some of the challenges we face now, could be existential.

Like all retail businesses we desperately need some mitigations from government to help us through the coming storm. And I believe that it is well within the capacity of those within our industry who can, to do the same.

As everyone in this room will be able to testify, the cost of doing business is going up. And up and up and up… Materials shortages, labour shortages, supply chain issues were all impacting us before the arrival of the hyper-inflation of energy and other costs.

Covid provided a massive windfall for trade publishers with huge sales and profits. And my message to publishers is we need your support. Now and through the coming storm.

Support takes many forms:

Many booksellers are extremely concerned about what they see as the diminishing number of reps calling or available to call. Whenever a trusted rep retires there is widespread anxiety among booksellers that they won’t be replaced; that the boundaries will be redrawn and the existing rep force spread more thinly. By definition the magnificent work being done by reps isn’t done under the common gaze of a publisher’s head office. It is being done far away, in bookshops up and down the country. But they are our lifeblood. I spoke about booksellers being key to the ecosystem of books. The relationship with reps is symbiotic within that ecosystem.

Authors too are a key component. I would like to commend Bob Mortimer, not just for being a national treasure but for using his national treasure status and social media presence to highlight bookshops and direct public attention to buying signed editions of his novel The Satsuma Complex from bricks and mortar booksellers, both chains and indies.

It’s been said time and again but why the seemingly thoughtless linking from author and publisher sites to Amazon and only to Amazon? Why? We see the most inappropriate links. Progressive works by progressive writers whose driving principles are a fairer, more equal, more just world… linking straight to Amazon. It just makes no sense. Link to your local bookshop, link to your favourite bookshop, link to bookshop.org, link to Waterstones. Just don’t link only to Amazon

The BA’s annual BAseline report shows us where booksellers’ costs lie. Overheads - including staffing, rent and rates and especially utilities - are increasing.  The vast majority of the goods we sell are books, so we are dependent on our gross margins: any improvement in those margins (on the books we sell?) could go a long way towards offsetting the horrific increases we are facing on utilities and overheads. 

I’m not making a blunt instrument call for more discount but asking publishers to be imaginative. Talk to your bookseller customers, understand what shocks they are facing, remember your Covid windfall and look at creative ways to help mitigate against those bookseller shocks. And remember that a very small gesture from you could have huge significance for a small business and could determine its survival. 
And I do wonder, though my own views on this are decidedly mixed, whether it’s time for a mature debate on whether books should continue to have printed cover prices. I know many people’s eyes will glaze over at the prospect, but almost uniquely among retailers, the price we can sell our main products for is capped by our suppliers. We can price them down, but we can’t price them up. As I say, my own views are mixed and I view the prospect of price labelling 10,000 books in my shop with horror, but while we are thinking about each and every cost in our business and each and every opportunity to maximise profits it may be worth at least a second thought.

One thing I would dearly love to see is the balance of emphasis change in how we communicate to consumers as an industry with more emphasis on the value of books. Because books are wonderful value. And so are booksellers.